Nous agissons pour bâtir la transition écologique. Pour rendre cette ambition concrète, nous avons imaginé une démarche unique, grâce à laquelle nous concevons et analysons nos projets : EMC2B pour énergie, matière, carbone, climat et biodiversité.
En quelques mots

EMC2B est notre canevas pour rendre le post-carbone opérationnel. EMC2B sous-pèse l’empreinte écologique d’un projet, de la très petite taille (par exemple lorsque nous dessinons du mobilier urbain), jusqu’à l’échelle territoriale lorsque nous accompagnons les collectivités dans leur stratégie de transition, comme au Luxembourg ou pour le Grand Annecy. EMC2B est une métrique simple qui permet d’apprécier les cinq transitions que tout projet doit porter. A travers quelques valeurs, nous recensons la quantité de matières utilisées et leur origine (matière) ; les émissions de gaz à effet de serre (carbone), consommations et production d’énergie (énergie), albédo (climat) ou encore le nombre d’arbres conservés ou plantés (biodiversité). Cette démarche est ouverte, libre de partage aussi, parce que tous nous avons un objectif commun : préserver l’habitabilité des villes, des territoires et plus globalement, de la planète.

Énergie
  • Engager les démarches de sobriété et d’efficacité, questionner le confort apporté par rapport aux besoins réels.
  • Encourager les systèmes constructifs bioclimatiques de l’implantation générale jusqu’aux détails.
  • Comprendre et tirer parti des contraintes physiques du site avant de recourir à la technique.
  • Tirer profit des systèmes passifs partout où cela est possible.
  • Identifier et qualifier les technologies low tech qui pourraient être mises à profit ainsi que les économies de coûts (construction-exploitation-maintenance) et les délais associés.
  • Se sevrer des hydrocarbures et de la surconsommation énergétique, créer des sources d’énergie renouvelables et diffuses.
Matière
  • Dès la programmation, questionner l’usage et programmer les espaces à leur juste emprise.
  • Choisir en conscience la performance des matériaux mis en œuvre en fonction des usages (exemple, performances des vitrages) et de la durée de vie de l’ouvrage. Préférer l’intervention qui préserve le plus l’existant.
  • Privilégier l’économie de matière, la facilité de mise en œuvre et de maintenance.
  • Enrayer la ponction sur les ressources non renouvelables, construire « léger » avec un recours majoritaire au réemploi, au biosourcé et au géo sourcé.
  • Minimiser le poids des éléments, le nombre des matériaux et des composants mis en œuvre par l’emploi de trames adaptées.
Carbone
  • Mobiliser l’information du poids carbone pour orienter les partis architecturaux dès la phase amont.
  • Utiliser, autant que possible, des matériaux permettant de réduire l’empreinte carbone du projet, de stocker du carbone biogénique par la matière construite, de limiter au minimum les émissions induites par l’exploitation du carbone.
  • Utiliser la métrique de « temps de retour carbone » afin d’ajuster les choix de parti et prendre en considération la durée d’obsolescence comme un paramètre essentiel.
Climat
  • Anticiper le réchauffement climatique (épisodes caniculaires, augmentation des risques naturels, etc.) en adaptant les espaces pour préserver santé et confort : création d’îlots de fraîcheur, de refuges climatiques, étude de l’aérologie des sites, régulation naturelle des eaux pluviales, augmentation de l’albedo des surfaces exposées, rafraîchissement des volumes, etc.
Biodiversité
  • Faire cohabiter le vivant avec les ouvrages en travaillant sur l’usage, la biophilie des agencements, la capacité de l’enveloppe et des aménagements extérieurs à s’intégrer à un écosystème.
  • Préserver la biodiversité, travailler avec la topographie existante, concevoir un paysage de végétation à plusieurs strates, fusionner les franges urbaines avec les espaces verts ouverts.
Nos clients
Découvrir
Nos projets
Découvrir