Biodiversité en milieu ferroviaire : réintroduction du vivant, de la gare au territoire.

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La recherche est composée du programme Frugacité et contient une thèse CIFRE qui explore les échelles du bâtiment et du quartier et d’un mémoire de recherche attentif à l’échelle du territoire. La thèse (Alexandre Auvray) a pour objectif d’identifier et d’analyser les contraintes sociotechniques qui interviennent lors des projets d’aménagement des gares à vocation de sauvegarde biodiversitaire. Le développement des infrastructures de transport fait partie des actions humaines qui ont pu participer à fragiliser la biodiversité et fragmenter des milieux. Dans ce cadre, il parait capital de mener une réflexion sur le rapport qu’entretient le rail avec la biodiversité. Deuxième plus grand réseau ferroviaire en Europe, comment le faisceau ferroviaire dans son ensemble peut-il être utilisé comme support pour réintroduire du vivant ? La thèse met l’accent sur la connectivité paysagère des habitats naturels à partir de l’étude de plusieurs quartiers de gare situés le long d’un gradient de densité urbaine. Le programme Frugacité participe également au développement d’un outil d’aide à la décision pour la programmation et la conception architecturale et urbaine visant à minimiser les effets barrière pour une meilleure connectivité paysagère au sein des quartiers à fortes contraintes techniques. Le mémoire de recherche explore quant à lui la capacité du faisceau ferroviaire à être un support à la réintroduction du vivant en s’appuyant sur deux études situées : la végétalisation de St Jean d’Angely et un atlas de la biodiversité dans les gares parisiennes. Outre la production de documents synthétisant les données récoltées, les deux travaux s’insèrent dans les démarches opérationnelles d’expérimentation menées par l’entreprise.

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